(Daily News Cameroon)- Les représentants des syndicats des transporteurs interpellés le 6 juin dernier ont été libérés. Ceci, après une semaine de garde à vue. Déportés dans différentes unités de police de la ville de Yaoundé et gardés à vue, ils ont recouvré la liberté après sept jours de détention.
Interrogé par Radio France International (RFI), Thomas Ondoua, président du Syndicat national des conducteurs des transports urbains, interurbains et routiers du Cameroun a dénoncé cette arrestation par les autorités. « Tout ce qu’ils trouvent à faire, c’est de nous arrêter et nous foutre en cellule », regrette-t-il.
Ces représentants des conducteurs de taxis, de cars interurbains et des chauffeurs routiers avaient prévu un sit-in devant la primature pour demander des réponses à leurs revendications. Ils plaident pour plus de contrôles pour lutter contre les transporteurs clandestins qui leur font concurrence. Il leur était donc reproché des motifs d’incitation à la rébellion, association des malfaiteurs, trouble à l’ordre public et complot contre la République sont ceux-ci.
Dans un communiqué, le MRC avait réclamé leur libération. « Les arrestations arbitraires ainsi dénoncées confirment la volonté régulièrement affichée par le régime qui consiste entre autres à museler toutes les formes de libertés au Cameroun », avait écrit le parti de Maurice Kamto. Leur libération ce 14 juin est donc un dénouement heureux.
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