Valsero se moque de Pascal Charlemagne Messanga Nyamding. Le rappeur encarté au sein de l’opposition camerounaise l’a fait dans une des vidéos qu’il diffuse chaque jour sur Internet. Dans celle de ce 10 mars intitulée «Pascal s’apprête à lire l’heure, il est en panique…», celui qui se fait appeler «Papa», et se présente à chaque fois comme le propriétaire d’un asile psychiatrique à ciel ouvert à la «salle d’attente toujours bondée» mime un entretien avec Charlemagne Messanga Nyamding. «Tu as maigri. Personne ne t’a dit ça ?», «Quoi ? Ce sont toujours les quatre heures d’interrogatoire d’hier là ?», lance-t-il à son interlocuteur invisible avant d’ajouter qu’il a «vraiment perdu du poids».
«lls vont te faire lire l’heure n’est-ce pas ?», poursuit l’allié de l’opposant radical Maurice Kamto. Il soupçonne le secrétaire général de la Présidence de la République d’être celui qui a fait entendre le professeur Messanga Nyamding mardi au Secrétariat d’Etat à la Défense, siège de la gendarmerie nationale du Cameroun. «lls ont décidé de te faire lire l’heure. Ça ne sent pas bon Charlemagne. Ça ne sent pas bon !», martèle Valsero en citant le cas de l’ancien ministre délégué et directeur général de la CRTV Gervais Mendo Zé. «Je suis sûr et certain qu’ils vont te mettre en prison. Ils sont fâchés. Tu es la prochaine victime du réseau», affirme l’auteur de la chanson «lettre au président».
Evoquant la convocation de Messanga mardi, Valsero laisse croire qu’elle est la conséquence d’une supposée «guerre des réseaux» au sommet de l’Etat. Il pointe les «faucons», les gars du RDPC qui «n’aiment pas beaucoup les Biyaïstes» comme Messanga. Il lui conseille de dire à ses interlocuteurs au Secrétariat d’Etat à la Défense qu’il avait «fumé le banga» chaque fois qu’ils viendraient à lui rappeller des propos tenus en public à l’encontre de certains pontes du régime de Yaoundé.
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