(Daily News Cameroon)- 8 766 fonctionnaires et agents publics relevant du Code du travail sont sous le coup d’une menace de licenciement. D’après Joseph Le, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), des demandes d’explications leur ont été adressées à ces agents de l’État. Malheureusement, sans suite. « Soit ils sont décédés, soit ils sont partis ailleurs », suppute le Minfopra. Par conséquent, « Nous avons l’obligation, soit de licencier en ce qui concerne les contractuels d’administration, soit de révoquer s’agissant des fonctionnaires », a-t-il déclaré au poste national ce 2 juin.
C’était à l’issue de la session du Comité interministériel de suivi (CIMS) de l’opération d’assainissement du fichier solde et personnels de l’État ce jeudi à Yaoundé. Mais avant toute action, « nous devons nous assurer de ce que ce travail se fait de façon méthodique pour qu’il n’y ait pas beaucoup d’erreurs, sinon nous allons tomber dans le contentieux par la suite », a précisé le Minfopra.
C’est une opération initiée depuis 2018. Elle vise à identifier et à expurger du fichier solde de l’État tous les agents publics y émargeant irrégulièrement du fait d’une absence non justifiée, d’une démission ou d’un décès non déclaré. Par don biais, le Cameroun veut maîtriser les effectifs des agents de l’État pour une fiabilité de la masse salariale. En mai 2021 déjà, « une première vague » de 493 fonctionnaires et agents publics, avait été licencié, après la phase du contentieux de l’opération de comptage physique du personnel de l’État.
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