(Daily News Cameroon)- Il y a un mouvement d’humeur à Douala ce 25 mai 2022. Les rues de Japoma, dans le 3e arrondissement de la capitale économique du Cameroun ont été investies par les populations du Canton Bakoko, précisément. C’était pour une marche de protestation contre le maire de la ville, le Dr Roger Mbassa Ndine.
Cette marche de protestation fait suite à une note du Dr Roger Mbassa Ndine annonçant les démolitions à Japoma. Les populations que le maire accuse de s’être installés illégalement à cet endroit, brandissent en retour, des titres fonciers des autochtones qui leurs ont vendu les terrains. A la mairie où ils se sont rendus après avoir reçu les sommations, c’est le silence total. Sur le terrain, la mairie a déjà commencé à marquer certaines maisons des croix de St André. Certains habitants, pour la plupart des locataires ont déjà commencé à déménager. Nul ne sait pour l’instant le sort réservé aux propriétaires si ce n’est des casses.
Le cas Bali-Dikolo
L’affaire suscite depuis lors un tôlée général. Le gouvernement affirme dans cette affaire que la terre appartient à l’Etat tandis que les populations crient à l’expropriation. Cet évènement occupe d’ailleurs le devant de la scène depuis ce temps. Hier 24 mai, le préfet du Wouri a organisé une réunion avec certains sinistrés. Il a été instruit d’organiser une grande concertation pour indiquer que les indemnisations de ceux qui avaient refusé de les toucher sont disponibles.
Mais également, il a écouté les réclamations des parties pour « les transmettre à hiérarchie ». Alors que les autorités administratives et le promoteur tentent d’y trouver une solution, le Ngondo, resté muet sur la question depuis le début de cette affaire, fera une sortie dans les prochaines heures.
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