(Daily News Cameroon)- Les populations du village Guzang se sont réveillées dans l’horreur le lundi 21 mars 2022. Au petit matin de ce jour-là, trois corps y ont été retrouvés selon le lanceur d’alerte N’zui Manto. Le drame serait survenu dans la nuit du dimanche à lundi 21 mars. Pour l’heure, on n’en sait pas plus sur les circonstances de la mort de ces trois jeunes.
Alors que le flou persiste encore sur les conditions de ces décès, les populations accusent l’armée d’en être responsable. En effet, elles assurent que les jeunes ont été tués lors d’une opération (non communiquée) à Guzang. L’armée elle, n’a pas communiquée à propos de cette opération. Les pages Facebook et Twitter de « Honneur et fidélité », réputées proche de l’armée camerounaise dresse uniquement le bilan « d’une opération sur renseignement des FDS dans le Nord-Ouest, arrondissement de Bafut ».
En tout cas, ce n’est pas pour la première fois que l’armée camerounaise est accusée de tuerie dans ces régions anglophone du pays. Le cas le plus connu est celui du massacre de Ngarbuh. En février 2022, Human Rights Watch a relevé qu’en décembre 2021, « Des soldats ont perpétré des actes de violence dans la région du Nord-Ouest ». Parmi les morts, figurait trois enfants, deux femmes et un homme âgé, selon l’ONG.
Discussion about this post