Au cours de l’interview qu’il a accordée à France 24 le 28 janvier 2021, le patron du football africain a tenu à rassurer ceux qui s’inquiètent de voir le Covid-19 se propager à l’occasion de l’édition du CHAN en cours.
Le président par intérim de la Confédération Africaine de Football distribue de bons points au gouvernement camerounais. Sur l’antenne de France 24 le 28 janvier 2021, Constant Omari a salué le travail de construction des infrastructures sportives effectué. «Personnellement, en tant que président intérimaire de la CAF je suis fier du Cameroun. Je suis fier des infrastructures que le gouvernement camerounais a construites et d’autres qui ont été réhabilitées.
Aujourd’hui, nous sommes à Douala, allez voir le stade de la Réuniifcation. Celui qui l’a vu il y a trois ans ne le reconnaîtra plus. Quand vous voyez le stade de Japoma, il est superbe. Même à Yaoundé l’ancien et le nouveau stade vous constatez qu’il y a un travail de fond qui a été fait. Je suis fier qu’un pays africain puisse disposer de ce genre d’infrastructures qui constitueront aujourd’hui des bases d’un développement pérenne du football», a répondu le dirigeant congolais lorsque le journaliste Alain Foka lui a demandé si les stades sont prêts.
Réagissant aux inquiétudes de ceux qui redoutent une propagation du Covid-19, il explique qu’on a commencé la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations de football avec un public réduit. «Depuis le début, on n’a pas encore répertorié la compétition comme étant la base
d’une contamination massive».
Constant Omari déclare que la Confédération Africaine de Football n’avait pas d’autre choix que d’organiser cette compétition déjà reportée une fois à cause de la pandémie du Covid-19 et le souci de permettre au pays organisateur de tester ses capacités en vue de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football senior. Il soutient que ce n’est pas par crainte de perdre les recettes de matches que la CAF a maintenu l’organisation du CHAN en pleine résurgence du Covid-19 puisque, explique-t-il, il y a «les droits commerciaux et de retransmission qui produisent plus de recettes». Le président intérimaire de la CAF assure que «globalement tout se passe bien» sur le terrain.
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